Ouverture officielle, par l'Ombudsman, des activités de la 6è édition du Forum des femmes leaders d’affaires organisé par l’ADB, CDE Great Lakes, et CFCIB en Mairie de Bujumbura
Featured

Ouverture officielle, par l'Ombudsman, des activités de la 6è édition du Forum des femmes leaders d’affaires organisé par l’ADB, CDE Great Lakes, et CFCIB en Mairie de Bujumbura

L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rehaussé de sa présence les activités de la 6è édition du Forum des femmes leaders d’affaires organisé par l’ADB, CDE Great Lakes, et CFCIB en Mairie de Bujumbura

WBF2445 JSous le thème "Le rôle des femmes vers la route de l'émergence d'ici 2040", l'Ombudsman de la République du Burundi, Aimée Laurentine Kanyana, a ouvert solennellement en Mairie de Bujumbura en date du 04 septembre 2024, les travaux de la 6è édition des femmes leaders et d'affaires "Women Business Forum 2024", organisé par l'Agence de Développement du Burundi(ADB), le Centre For Development and Entreprises Great Lakes (CDE),  la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie au Burundi (CFCIB) et d'autres partenaires. Ce Forum qui a réuni les femmes leaders et d'affaires du secteur public et privé avait comme objectif d’échanger et réfléchir sur les stratégies et leur implication pour l'émergence du Burundi en 2040 en montrant leur place et rôle dans les politiques agricoles et l'autonomisation des femmes, bref leur contribution dans la prospérité du pays sans oublier le secteur industriel mais aussi discuter sur le rôle du Burundi dans la participation au sein de la ZCLAF.  

WBF2431 JJLe Forum des femmes leaders et d’affaires a été animé par des présentations, des panels ainsi que les échanges où l’approche participative a été privilégiée conduisant ainsi à la formulation des recommandations à mettre en œuvre pour bien capitaliser les acquis. Les discours ont été successivement prononcés par Mme la Déléguée du Maire de la Ville de Bujumbura, le Directeur Général de la CDE Great Lakes, le Secrétaire Général de la CFCIB, le Directeur Général de l’ADB, le Secrétaire Permanent au sein du Ministère ayant les questions liées au genre dans ses attributions, pour se clôturer par l’allocution de circonstance prononcé par l’Ombudsman de la République du Burundi Mme Aimée Laurentine Kanyana.

Les présentations et les panels ont porté sur les thèmes tels que « La loi est-elle suffisante à l’inclusion financière des femmes ; quel impact de la participation des femmes au développement économiques, expériences d’ici et ailleurs ; garantir les opportunités économiques et droits des femmes au Burundi :que dit la recherche ; quelle stratégie de l’inclusion financière dans la perspective de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ; quelle action parlementaire dans l’accélération de la participation de la femme vers l’émergence d’ici 2040.

WBF2434 JJJDans son allocution, l'Ombudsman a indiqué que les femmes burundaises aussi bien rurales qu'urbaines font face à de nombreux défis dont la difficulté d'accès au crédit. Malgré cela, le Gouvernement du Burundi considère la femme comme pilier du développement d'où il a pris des mesures d'une grande importance pour améliorer les droits et l'autonomisation des femmes dont les Banques en plus du code d'investissement de juin 2021 offrant d'avantages aux femmes entrepreneurs. L'Ombudsman a exprimé son vœu ardant pour les participants d'échanger sur les voies et moyens pour rendre la femme burundaise plus prospère et plus actrice du développement de son pays. L'amélioration des droits et autonomisation économique de la femme est l'un des piliers d'implémentation du PND 2018-2027 et la vision du Burundi 2040-2060. Poursuivant son allocution, l'Ombudsman rappelle que le Gouvernement encourage et soutient la participation de la femme dans le secteur privé, source de création de richesses et d'emploi mais aussi d'une croissance économique forte et durable. Aimée Laurentine Kanyana invite toute femme à se battre pour réussir dans les affaires et s'impliquer avec toute leur dernière énergie afin que le Burundi réussisse son Programme National de Développement et sa vision 2040-2060.

L’Institution de l’Ombudsman s’engage continuer à promouvoir les droits de l’autonomisation économique des femmes pour booster la participation des femmes dans l’émergence et le développement du Burundi. Dans le discours de clôture des travaux, l’Ombudsman a remercié les organisateurs de l’événement et a souhaité que de telles occasions puissent s’intensifier et se tenir régulièrement.

Sur la base des interventions et présentations, les recommandations suivantes ont été formulées :

  • Les femmes ont les mêmes droits et les mêmes devoirs économiques au Burundi pour participer à l’émergence du Burundi d’ici 2040 ;
  • Instaurer le taux de 30% dans les instances de prises de décisions dans les domaines économiques ;
  • Développer le marché foncier et faciliter le droit de propriété foncière aux femmes pour emprunter leur accès au crédit et au financement ;
  • Continuer à exécuter le Protocol de Maputo en ce qui concerne les droits des femmes communautaires et accessibilité aux services juridiques ;
  • Raccourcir la bureaucratie administrative via la rationalisation des procédures, la digitalisation et décentralisation ;
  • Faire évoluer les normes, informer afin de réduire les mœurs et coutumes discriminatoires via l’approche participative ;
  • Renforcer les capacités de la femme burundaise via l’éducation de financement adaptée, la discrimination positive, la sensibilisation des pairs et l’implication des médias communautaires ;
  • Faire la promotion de la masculinité positive pour soutenir la participation économique des femmes vers l’émergence nationale ;
  • Appuyer les femmes à se lancer dans les petites et moyennes entreprises afin de les impliquer à faire participer le Burundi aux bienfaits de la ZCLAF ;
  • Impliquer les femmes dans l’innovation pour accroitre leur inclusion financière dans l’économie burundaise.

Avaient participé à ce Forum les honorables parlementaires et sénateurs, les représentants et représentantes des secteurs publics et privés, les organisations internationales, les représentantes des différentes institutions du pays dont la BRB, pour ne citer que ceux-là.

NGOZI:Ouverture d'un atelier d'échanges sur les principaux obstacles liés à la participation des femmes dans la vie socio-politique du pays
Featured

NGOZI:Ouverture d'un atelier d'échanges sur les principaux obstacles liés à la participation des femmes dans la vie socio-politique du pays

L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rehaussé de sa présence les travaux d’un atelier de 2 jours organisé par l’Association Tugenderubuntu pour la consolidation de la Paix au Burundi

Sous le thème "Échanges sur les principaux obstacles liés à la participation des femmes à la vie socio politique du pays", l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rehaussé de sa présence l'activité de 2 jours organisée en province de Ngozi par l'Association Tugenderubuntu pour la Consolidation de la Paix au Burundi, ATCP en sigle, en consortium avec Burundi Leadership Training Program (BCTP), le Centre d’Alerte et de Prévention des Conflits (CENAP), l’Association des Editeurs du Magazine Jimbere (ASSEMAJI), AJEBUDI-YAGA et Interpeace. Cette activité était organisée dans le cadre du projet "Synergies pour la Paix au Burundi, phase III" avec l'appui du Royaume des Pays Bas au Burundi en vue de contribuer à la réconciliation et à une gouvernance plus responsable et inclusive qui répondent aux priorités nationales dans la capitalisation de la paix et le développement au Burundi.

Atelier ADCPB ZOOM12 RDans son allocution de circonstance, l'Ombudsman a d'abord félicité les organisateurs de cette activité qui incite les femmes et filles à accomplir parfaitement leurs responsabilités dans différents postes afin d'apporter leur appui au développement du pays. De telles activités ont aussi été organisées par l'Institution de l'Ombudsman dans tout le pays. Par ailleurs, a martelé l'Ombudsman, le Gouvernement du Burundi ne cesse de manifester sa volonté de développer le genre à travers diverses Initiatives. Bien que les obstacles ne manquent pas notamment liés à la culture et mœurs, l'Ombudsman encourage les femmes à développer leurs compétences dans différents secteurs de la vie du pays dont la scolarité, les entreprises, la participation politique et économique, etc. Eu égard à l'effectif très considérable des femmes et filles, leurs efforts restent très souhaitables dans l'atteinte de la vision 2040_2060 du Gouvernement du Burundi. C'est donc une occasion pour ces deux jours de l'atelier convié aux femmes et filles.

Au jour 2 de l'atelier d'échanges sur les principaux obstacles liés à la participation des femmes à la vie socio-politique du pays à Ngozi, l'Ombudsman burundais Aimée Laurentine Kanyana était un paneliste pour parler sur les atouts disponibles en faveur des femmes mis en place par le Gouvernement mais aussi interpeler les participants à entreprendre dans des coopératives à partir d'un petit capital. Félicitant les Organisateurs, l'Ombudsman a suggéré d'autres séances plus pratiques axées principalement à la sensibilisation sur leurs opportunités à exploiter notamment les produits offerts par la BIDF, la BIJE, et bien d'autres leur permettant d'avoir accès facile au crédit, cela, pour l'implémentation de leurs besoins pratiques.

A part les contraintes liées à la participation des femmes à la vie socio-économique du pays, l'Ombudsman a exhorté les femmes à faire aussi un flashback sur des atouts déjà en place en leur faveur et à s'autoévaluer. Tout responsable dès la base possède sa parcelle de pouvoirs de décision. L'essentiel est de l'exercer pour l'intérêt général de la population et selon la politique générale du Gouvernement, a poursuivi l'Ombudsman de la République. Être dans les postes de décisions ne signifie pas automatiquement occuper des postes politiques, ça commence dans les ménages par le changement progressif des mentalités par une meilleure planification. Par exemple, les problèmes de succession sont d'ordre général mais un foyer peut s'organiser de façon à les éviter dans l'entente cordiale, a conclu l'Ombudsman.

NDIHOKUBWAYO Ferdinand

Filière café: Visite d’encouragement et de soutien effectuée par l’Ombudsman à Muyinga-NGOZI à la Coopérative GSCO (Gashikanwa Speciality Coffee)
Featured

Filière café: Visite d’encouragement et de soutien effectuée par l’Ombudsman à Muyinga-NGOZI à la Coopérative GSCO (Gashikanwa Speciality Coffee)

Visite d’encouragement et de soutien effectuée par l’Ombudsman à Muyinga-NGOZI à la Coopérative GSCO (Gashikanwa Speciality Coffee)

Visite GSCO SEO cafL’Ombudsman de la République du Burundi, Aimée Laurentine Kanyana, a consacré la journée du 26 août 2024, une journée des visites d'encouragement et de soutien aux entrepreneurs dans la filière café, une culture de rente qui figure aujourd'hui dans les grandes priorités du Gouvernement pour l'atteinte de la vision 2040-2060.  Ainsi donc, en compagnie de l'administration, l'Ombudsman a visité les champs de culture du café et les stations de dépulpage et de lavage du café appartenant à la Coopérative  GSCO « Gashikanwa Speciality Coffee » dans les communes de Gashoho en province de Muyinga, les communes de Marangara et Gashikanwa dans la province de Ngozi pour clôturer la journée par une visite du siège de la Coopérative GSCO située dans la ville de Ngozi, quartier Rubuye, abritant aussi l'usine de torréfaction où elle a signé dans le livre d'or et échanger des cadeaux. Partout où l’Ombudsman est passé, elle a lancé un message d’encouragement d’aller de l’avant. 

 

 

En commune Gashoho en province de Muyinga, ayant constaté de la part du Président du Conseil d’Administration de la GSCO Mr Salvator Ncahoruri que le partenariat entre GSCO et la Banque Mondiale est fructueux jusqu'à introduire un projet d'électrification solaire à plus de 5000 ménages, la priorité étant orientée vers les caféiculteurs, l'Ombudsman a apprécié cet acte d'encourager l'agriculteur et a saisi cette belle occasion pour inviter chaque ménage à s'en profiter activement. Qui plus est, Aimée Laurentine Kanyana s'est réjouie du fait que les activités de la Coopérative GSCO se font légalement et avec respect des règles liées à l'environnement. Elle a invité d'autres investisseurs en général et les sociétés œuvrant dans la filière café en particulier à emboîter le pas. L'Ombudsman n’a pas manqué à exhorter la population à développer cette culture plus utile pour le développement des ménages et du pays en général.

Visite GSCO SEO discoursLa Coopérative GSCO, âgée de 13ans, à part de collecter le café auprès des caféiculteurs à un prix fixé par le Gouvernement prêche aussi par l'exemple avec ses plantations caféicoles sur une altitude de 1800-1850m dans les communes Gashoho à Muyinga, Tangara, Gashikanwa, Marangara à Ngozi. Elle a une vision de cultiver le café sur une grande étendue et espère réaliser cette rêve suite à la bonne collaboration avec l’administration. Il sied à rappeler que la Coopérative GSCO a déjà installé cinq usines notamment sur la colline Buvumbi en commune Gashoho de la province Muyinga ; et en province Ngozi sur la colline Gitanga en commune Gashikanwa, la colline Kagina à Marangara, la colline Kivumu en commune Gashikanwa, et enfin sur la colline Kiruhura en commune Tangara.  A cela, s’ajoute la grande usine de torréfaction située dans le quartier Rubuye dans la ville de NGOZI dans les enceintes du siège de ladite Coopérative. Cette coopérative se distingue aux autres par la qualité de ses produits.

Visite GSCO USINEMalgré la détermination et les efforts enregistrés pour le fonctionnement de la Coopérative GSCO, des défis ne manquent pas aussi. En effet, sur le chemin vers la colline en commune Marangara de la province Ngozi, l'Ombudsman a constaté et a appris de la part des responsables de la GSCO que la route et ponts sont dans un état critique. Sur ce, Aimée Laurentine Kanyana a fait appel aux efforts de l'administration, de la Coopérative GSCO et de la Population pour améliorer leur état mais aussi aménager la chute d'eau de Kagina qui, ensemble avec les usines de café, pourraient attirer les touristes. Le Président du Conseil d’Administration de la GSCO a également parlé du défi lié à l’insuffisance des terrains à exploiter pour multiplier les plants caféicoles, chose que l’administration de Muyinga a promis d’inventorier les terrains disponibles à condition que les demandes se fassent formellement et que les terrains soient utilisés conformément à la demande.

 

L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rehaussé de sa présence les activités de la 6è édition du Forum des femmes leaders d’affaires organisé par l’ADB, CDE Great Lakes, et CFCIB en Mairie de Bujumbura
Featured

L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rehaussé de sa présence les activités de la 6è édition du Forum des femmes leaders d’affaires organisé par l’ADB, CDE Great Lakes, et CFCIB en Mairie de Bujumbura

L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a rehaussé de sa présence les activités de la 6è édition du Forum des femmes leaders d’affaires organisé par l’ADB, CDE Great Lakes, et CFCIB en Mairie de Bujumbura

Sous le thème "Le rôle des femmes vers la route de l'émergence d'ici 2040", l'Ombudsman de la République du Burundi, Aimée Laurentine Kanyana, a ouvert solennellement en Mairie de Bujumbura en date du 04 septembre 2024, les travaux de la 6è édition des femmes leaders et d'affaires "Women Business Forum 2024", organisé par l'Agence de Développement du Burundi(ADB), le Centre For Development and Entreprises Great Lakes (CDE),  la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie au Burundi (CFCIB) et d'autres partenaires. Ce Forum qui a réuni les femmes leaders et d'affaires du secteur public et privé avait comme objectif d’échanger et réfléchir sur les stratégies et leur implication pour l'émergence du Burundi en 2040 en montrant leur place et rôle dans les politiques agricoles et l'autonomisation des femmes, bref leur contribution dans la prospérité du pays sans oublier le secteur industriel mais aussi discuter sur le rôle du Burundi dans la participation au sein de la ZCLAF.  

WBF2434 JJJLe Forum des femmes leaders et d’affaires a été animé par des présentations, des panels ainsi que les échanges où l’approche participative a été privilégiée conduisant ainsi à la formulation des recommandations à mettre en œuvre pour bien capitaliser les acquis. Les discours ont été successivement prononcés par Mme la Déléguée du Maire de la Ville de Bujumbura, le Directeur Général de la CDE Great Lakes, le Secrétaire Général de la CFCIB, le Directeur Général de l’ADB, le Secrétaire Permanent au sein du Ministère ayant les questions liées au genre dans ses attributions, pour se clôturer par l’allocution de circonstance prononcé par l’Ombudsman de la République du Burundi Mme Aimée Laurentine Kanyana.

Les présentations et les panels ont porté sur les thèmes tels que « La loi est-elle suffisante à l’inclusion financière des femmes ; quel impact de la participation des femmes au développement économiques, expériences d’ici et ailleurs ; garantir les opportunités économiques et droits des femmes au Burundi :que dit la recherche ; quelle stratégie de l’inclusion financière dans la perspective de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ; quelle action parlementaire dans l’accélération de la participation de la femme vers l’émergence d’ici 2040.

Dans son allocution, l'Ombudsman a indiqué que les femmes burundaises aussi bien rurales qu'urbaines font face à de nombreux défis dont la difficulté d'accès au crédit. Malgré cela, le Gouvernement du Burundi considère la femme comme pilier du développement d'où il a pris des mesures d'une grande importance pour améliorer les droits et l'autonomisation des femmes dont les Banques en plus du code d'investissement de juin 2021 offrant d'avantages aux femmes entrepreneurs.

WBF2431 JJL'Ombudsman a exprimé son vœu ardant pour les participants d'échanger sur les voies et moyens pour rendre la femme burundaise plus prospère et plus actrice du développement de son pays. L'amélioration des droits et autonomisation économique de la femme est l'un des piliers d'implémentation du PND 2018-2027 et la vision du Burundi 2040-2060. Poursuivant son allocution, l'Ombudsman rappelle que le Gouvernement encourage et soutient la participation de la femme dans le secteur privé, source de création de richesses et d'emploi mais aussi d'une croissance économique forte et durable. Aimée Laurentine Kanyana invite toute femme à se battre pour réussir dans les affaires et s'impliquer avec toute leur dernière énergie afin que le Burundi réussisse son Programme National de Développement et sa vision 2040-2060.

L’Institution de l’Ombudsman s’engage continuer à promouvoir les droits de l’autonomisation économique des femmes pour booster la participation des femmes dans l’émergence et le développement du Burundi. Dans le discours de clôture des travaux, l’Ombudsman a remercié les organisateurs de l’événement et a souhaité que de telles occasions puissent s’intensifier et se tenir régulièrement.

Sur la base des interventions et présentations, les recommandations suivantes ont été formulées :

  • Les femmes ont les mêmes droits et les mêmes devoirs économiques au Burundi pour participer à l’émergence du Burundi d’ici 2040 ;
  • Instaurer le taux de 30% dans les instances de prises de décisions dans les domaines économiques ;
  • Développer le marché foncier et faciliter le droit de propriété foncière aux femmes pour emprunter leur accès au crédit et au financement ;
  • Continuer à exécuter le Protocol de Maputo en ce qui concerne les droits des femmes communautaires et accessibilité aux services juridiques ;
  • Raccourcir la bureaucratie administrative via la rationalisation des procédures, la digitalisation et décentralisation ;
  • Faire évoluer les normes, informer afin de réduire les mœurs et coutumes discriminatoires via l’approche participative ;
  • Renforcer les capacités de la femme burundaise via l’éducation de financement adaptée, la discrimination positive, la sensibilisation des pairs et l’implication des médias communautaires ;
  • Faire la promotion de la masculinité positive pour soutenir la participation économique des femmes vers l’émergence nationale ;
  • Appuyer les femmes à se lancer dans les petites et moyennes entreprises afin de les impliquer à faire participer le Burundi aux bienfaits de la ZCLAF ;
  • Impliquer les femmes dans l’innovation pour accroitre leur inclusion financière dans l’économie burundaise.

Avaient participé à ce Forum les honorables parlementaires et sénateurs, les représentants et représentantes des secteurs publics et privés, les organisations internationales, les représentantes des différentes institutions du pays dont la BRB, pour ne citer que ceux-là.

NGOZI: Etats provinciaux de l'Education, un moment stratégique de réflechir pour l'amélioration du secteur éducatif
Featured

NGOZI: Etats provinciaux de l'Education, un moment stratégique de réflechir pour l'amélioration du secteur éducatif

NGOZI : L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana, Marraine, lors des Etats provinciaux de l’éducation tenus en province NGOZI du 14 août 2024

Améliorer la qualité de l'enseignement, un des piliers de l'atteinte de la vision 2040_2060. Ce qui a poussé l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana à se joindre le mercredi 14 août 2024 aux autres natifs de la province Ngozi lors des Etats provinciaux de l'éducation, un moment stratégique de réflexion pour renforcer ce secteur clé. Les responsables des différents services à NGOZI étaient présents pour émettre leurs observations. On note également la présence du Représentant Résident de UNFPA au Burundi, le Délégué de l’UNICEF, Mme la Déléguée du Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique ; bref, plusieurs intervenants dans le secteur de l’éducation.

 Etats provinciaux Education Ngozi SEOMarraine de l'événement, l'Ombudsman a, dans son allocution, félicité le Gouvernement pour les efforts fournis dans le secteur éducatif, un signe dénotant sa conscience que l'avenir du pays repose sur la qualité du système éducatif. "Ces assises vont permettre de faire un diagnostic de fond basé sur les dividendes afin de trouver le traitement qui sied à l'éducation de la province Ngozi", a-t-elle dit en encourageant aussi l'administration de la province Ngozi pour sa volonté de sauver l'école en organisant les États provinciaux de l'éducation consécutivement aux États généraux organisés par le Ministère sectoriel du 14 au 16 juin 2022 où une série de recommandations au niveau national avaient été formulées, lesquels étaient organisés sous le thème « Bâtir un système éducatif performant pour un meilleur avenir ». L’événement organisé par la province Ngozi est considéré comme une des modalités de mise en application de certaines recommandations. C’est un moment stratégique de réflexion, selon toujours l’Ombudsman, qui portera sur les spécificités de la province. L’Ombudsman a souhaité que ces actes soient utiles à tous les partenaires de l’école dont les parents d’élèves, les enseignants, les élèves et étudiants pour redonner à l’école la crédibilité et la force qu’il faut. Les remerciements sincères de l'Ombudsman ont été adressés à la population burundaise en général et celle de Ngozi en particulier prête à appuyer les initiatives du système éducatif mais aussi aux différents partenaires du Gouverneur dans ce domaine dont  UNICEF, UNESCO et FNUAP. Étant une séance d'apporter des idées innovatrices du secteur éducatif, le Gouverneur a relevé plusieurs défis dont l'insuffisance des salles de classe, les laboratoires et bibliothèques, l'absentéisme et le retard des enseignants, etc.

Dans une présentation faite par le Directeur Provincial de l’Education à Ngozi, les défis et les solutions y afférents ont été énumérés. Le Gouverneur a fait état d'un besoin de plus de 2 milliards pour relever ces défis où un comité va être mis sur pied et une équipe va être déployée sur toutes les collines avec un message unique d'expliquer ce chantier combien important à la population mais aussi mobiliser les fonds. En plus, la province de Ngozi compte sensibiliser et moraliser les responsables éducatifs sur la déontologie et l’éthique professionnels, rendre beaucoup plus opérationnels les réseaux scolaires en plus de mobiliser les parents à revenir sur l »éducation en famille. Le souhait est que la province de Ngozi puisse regagner sa première place en éducation.

Etats provinciaux Education Ngozi participantsLes intervenants de toutes les couches de la société à Ngozi ont apprécié et soutenu cette idée d’apporter des améliorations au système éducatif, poumon du développement du pays. Ils ont suggéré la réadaptation des programmes d’enseignement pour répondre aux réalités du moment, la mise en place des critères  de choix des candidats au poste des responsables des écoles selon les performances et compétences affichées. D’autres encore considèrent que le fait que certains enseignants loin de leur lieux d’habitation serait un des obstacles majeurs de la détérioration de l’éducation car, ils arrivent tard ou même s’absentent par problème de déplacement.

Avant la clôture de la session, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana est revenue pour es cimenter les échanges fructueux menés mais aussi livrer plusieurs conseils à l’auditoire renforçant le système éducatif. En effet, elle a recommandé à tout un chacun de faire une large diffusion des échanges y assortis et a exhorté les jeunes à rester courageux en étudiant car le Burundi a besoin des intellectuels bien formés pour la mise en œuvre de la vision 2040-2060. L'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a suggéré la mise en place d'un Centre de formation pour partage d'expérience entre enseignants. Un "mind education"  ou changement de mentalités est aussi incontournable pour les parents et enfants qui constituent de véritables potentiels pour le développement.

L'Ombudsman est revenu sur l'éducation en famille qui a besoin d'être renforcée. Il est déplorable de voir des enfants qui errent alors qu'il y a beaucoup à faire. Il faut qu'ils soient fortement mobilisés pour les travaux communautaires, une occasion de s'informer auprès des administratifs sur l'actualité du moment, a-t-elle précisé. « On a besoin des infrastructures mais est-ce que la propreté est assurée même pour celles déjà existantes? Les écoles et les sanitaires sont-ils bien entretenus », a interrogé l'Ombudsman à l'assistance. Aimée Laurentine Kanyana a indiqué que l'hygiène a été intégrée dans son plan d'action et qu'elle va faire le tour dans différents lieux lors de la rentrée scolaire prochaine. De son côté, l'Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana ne ménagera aucun effort pour la réussite de ce programme de relever le secteur éducatif par des mobilisations.

Notre Adresse

Commune Muha,Zone Kinindo, Avenue du Large, N° 52

Suivez nous:

Income Tax Planning

    View Service