L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a ouvert une table ronde des parties prenantes sur l’agenda jeunesse, paix et sécurité
En date du 19 février 2024, l’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a procédé à l’ouverture d’une table ronde des parties prenantes sur l’Agenda Jeunesse, Paix et Sécurité de la résolution 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette table ronde était organisée sous le thème « Engagements de la jeunesse pour la paix et la sécurité au Burundi et en Afrique Centrale : défis et opportunités ». Ladite table ronde était organisée par l’Organisation CIDEP-Burundi en partenariat avec ISOKO Partner. Etaient physiquement présents les représentants de la société actifs sur l’agenda jeunesse paix et sécurité ; les délégués de la RDC, l’OLUCOM et virtuellement les intervenants depuis le Zimbabwe, USA, Canada, Kenya, et Rwanda.
L’Ombudsman Aimée Laurentine Kanyana a, dans son allocution, rappelé les missions principales de l’Institution dont la prévention des conflits entre l’administration publique et les citoyens ainsi que la médiation en cas de conflits. En plus, l’Ombudsman a fait savoir que l’Institution de l’Ombudsman veille à ce que les politiques mises en place par les institutions étatiques se greffent ou s’alignent sur les besoins des communautés, évaluer l’état d’avancement et l’efficience des solutions déployées. Aimée Laurentine Kanyana a indiqué qu’un accent particulier est mis sur la jeunesse en s’assurant que le gouvernement mène des actions visant à faciliter l’émancipation, le développement et la mobilisation des jeunes pour la construction d’un avenir radieux pour les futures générations. Pour l'Ombudsman, la table ronde est une occasion pour les jeunes d'échanger, s'informer et se former entre pairs afin qu'ils aient les compétences nécessaires pour concevoir des solutions innovantes, durables et pérennes susceptibles d'avoir un impact sur leur avenir. L’Ombudsman se réjouit du fait que le Gouvernement du Burundi a compris que la jeunesse est un maillon clé des politiques de développement durable, en témoigne les programmes mis en place pour responsabiliser et outiller la jeunesse en vue d’atteindre les cibles prévues par l’Agenda 2040 pays émergent et 2060 pays développé.
Peu avant cette allocution de circonstance de l’Ombudsman, le Représentant de l’Organisation Centre d’Appui aux Initiatives Locales de Développement et d’Assistances aux Personnes Vulnérables, CIDEP en sigle, avait prononcé lui aussi un message au cours duquel il a vivement salué l’engagement et la contribution de l’Ombudsman dans la mise en œuvre de l’agenda jeunesse, paix et sécurité. En plus, la présence de l’Ombudsman dans cette table ronde, est une preuve très éloquente de son engagement personnel dans l’accompagnement de la jeunesse, du Burundi en particulier et de l’Afrique Centrale en général dans l’agenda jeunesse, paix et sécurité de la résolution 2250 du Conseil des Nations Unies. Mr Aimable Nzoyisaba a ajouté que dans la mise en œuvre de la résolution 2250, les jeunes doivent être donnés une plus grande voix dans la prise des décisions au sein des organes du pays et régionale. Les Etats membres doivent impliquer certains acteurs étatiques et non étatiques. Et d’indiquer que le Burundi a démontré ses efforts rappelant qu’un plan d’action sur l’agenda jeunesse, paix et sécurité est en cours d’élaboration.
Poursuivant ses propos, le Secrétaire Exécutif de l’Organisation CIDEP-Burundi, a indiqué que l’objectif d’organiser cette table ronde en partenariat avec ISOKO Partner et l’Institution de l’Ombudsman est d’échanger sur les expériences des différents intervenants dans la mise en œuvre des plans d’action nationales sur l’agenda jeunesse paix et sécurité. En s’approchant à l’Institution de l’Ombudsman, a ajouté Mr Nzoyisaba, CIDEP voudrait un partenariat de soutien, d’accompagnement et surtout de complémentarité en vue d’amplifier la sensibilité des acteurs burundais à l’appropriation de l’agenda jeunesse, paix et sécurité et ensuite mettre en place une synergie nationale et régionale de l’agenda jeunesse, paix et sécurité ; dégager les forces et les faiblesses de l’agenda et pourquoi pas mettre en place une structure de coordination régionale.
Le Délégué du Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la sécurité publique a, dans son mot d’accueil, souhaité bienvenu dans la ville de Bujumbura où règne la paix et la sécurité, dans un pays du lait et du miel. Elle a indiqué que la population est à l’œuvre surtout dans le domaine du développement communautaire. Le Délégué du Ministre de l’Intérieur a remercié l’Ombudsman et CIDEP pour l’appui dans la mise en œuvre de l’Agenda Jeunesse paix et sécurité. Avant de clore ses propos, elle a fait savoir que le Gouvernement du Burundi ne ménagera aucun effort dans les activités d’atteindre sa vision pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ainsi qu’à la mise en œuvre de l’agenda jeunesse paix et sécurité.